Toujours pas de répit…

Le Régiment était donc de retour à Commercy le 16 au matin.

Le 17 janvier : repos à Commercy

Le 18, idem, mais un ordre général prévoit de le renvoyer au front pour relever deux bataillons du 227e et un bataillon du 13e.

Ce qui sera fait le soir même !

Le 3e bataillon monte à 17h à la lisère est du bois de La Louvière. Pour s’y rendre (par Vignot, Boncourt, Mécrin , Marbotte), empruntant une route pouvant être vue de l’ennemi, « les sections marcheront par un, sur le côté défilé de la route, se succèdant de 4 en 4 minutes, elles marcheront ainsi jusqu’au delà de Marbotte ».

Le bataillon occupera dans les tranchées le secteur qui lui est dévolu jusqu’à la relève.

le guetteur

 

« la boue nous accablait; mais la boue nous sauvait ; toute action offensive devenait impossible, des deux côtés on semblait économiser les munitions et les réserver pour les chocs du printemps. La maladie en revanche enlevait tous les jours des hommes aux effectifs des lignes. Les moins résistants s’en allaient vaincus par les veilles des nuits, par les froids du matin… », écrit Charles Galliet

Cinq jours plus tard, le 23 janvier au soir, tout le Régiment (les trois bataillons) partira cantonner à Vignot, village proche de Commercy.

 

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